Le retour en force d’une marque mythique
« Made in La Fuye »

C’est en 2019, dans ses ateliers de La Fuye, en Touraine, que CYFAC a annoncé la renaissance des cycles MERAL, une marque mythique dont elle est l’héritière directe. À cette occasion, les deux premiers modèles ont été dévoilés, baptisés Francis et Francette en hommage à deux figures emblématiques de l’entreprise. Les artisans de La Fuye s’appuient désormais sur deux marques partageant un patrimoine et des valeurs communs. Chez CYFAC, la création de vélos sur-mesure. Chez MERAL, celle de petites séries avec, dans les deux cas, la même culture de l’artisanat d’excellence.

UNE MARQUE MYTHIQUE

« La haute couture au prix du prêt à rouler »

Dans le grand livre du cyclisme, les cycles MERAL n’occupaient jusqu’ici qu’un court chapitre. Créés en 1974, ils furent cédés en 1985 aux cycles Lejeune pour disparaitre avec eux et tomber dans l’oubli. Pourtant, de l’avis de tous les connaisseurs, MERAL avait réussi à se tailler en très peu d’années une réputation unique chez les cyclo-touristes. Outre un slogan, « La haute couture au prix du prêt à rouler », elle a laissé le souvenir d’un savoir-faire exceptionnel et de machines magnifiques produites en quelques dizaines de milliers d’exemplaires.

DE MERAL À LA CRÉATION DE CYFAC

L’histoire de CYFAC et de son fondateur, Francis Quillon, sont indissociables de l’histoire de MERAL. C’est à Francis, âgé de seulement 24 ans et ancien coureur, que le PDG de l’entreprise MERAL choisit un jour de confier les rênes pour la fabrication de cycles. Les ateliers furent installés à La Fuye.

A l’époque, le jeune cadreur s’inspire des machines de série haut de gamme, comme Singer ou Berthoud, et le résultat est plus qu’à la hauteur. Un modèle va marquer particulièrement les esprits : le Super Randonneur. Présenté au Salon du Cycle de 1976, la machine fit l’unanimité parmi les spécialistes par son l’élégance, la modernité de sa géométrie et la qualité exceptionnelle de sa fabrication.

DE CYFAC À LA RENAISSANCE DE MERAL

Francis Quillon a fondé CYFAC, à la suite de la vente de MERAL, ouvrant un nouveau chapitre qui continue tous les jours de s’écrire, et toujours à La Fuye. La marque et l’entreprise ont survécu aux mutations qui ont vu disparaître nombre d’artisans historiques. Une histoire tumultueuse et à la fois exemplaire. Après des années à produire des cadres sur-mesure pour les plus grands champions, CYFAC fut vendue et faillit disparaître, avant de se réinventer sous l’impulsion d’Aymeric Le Brun, son dirigeant actuel, et de l’indispensable Francis Quillon.

Portée par un retour en force de l’artisanat de haute de qualité, CYFAC s’est imposée en quelques années comme l’un des principaux fabricants français de cadres artisanaux sur-mesure. Succès faisant, de la compétition elle s’est ouverte à de nouveaux marchés, comme la randonnée, le voyage ou le gravel. Chaque machine qui sort aujourd’hui de ses ateliers, est une création absolument unique, fruit de plusieurs dizaines d’heures de travail, d’une longue expérience et d’un très haut niveau d’expertise.

La renaissance de MERAL s’inscrit dans la poursuite de ce développement. En faisant l’acquisition de sa « marque mère », l’entreprise poursuit son développement et s’ouvre à des consommateurs désireux de rouler sur une machine artisanale, de très haute qualité, sans pour autant sacrifier au prix du sur-mesure et aux délais de fabrication qui sont de plusieurs mois.

Avec la renaissance de MERAL, le « made in La Fuye » est désormais porté par deux marques avec pour patrimoine commun l’expertise et la qualité, la fiabilité et la transparence à l’égard du consommateur. Des valeurs qui se traduisent dans deux logos et deux signatures porteuses de l’histoire et du caractère de deux entités.