C’est fait ! Victor a remporté avec brio la 11ème édition de la légendaire Transcontinental Race, une épreuve mythique d’ultra-cyclisme en autonomie, où stratégie, endurance et résilience ont été les maîtres-mots.

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Ce 27 juillet 2025, à 20h, sous la lumière dorée du soir galicien, Victor s’élançait de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, avec 5 000 km devant lui, cinq points de contrôle à rallier à travers l’Europe, et un seul but : Constanța, au bord de la Mer Noire.

La TCR n’impose aucun itinéraire. Seulement des points de passage. Chaque coureur trace sa propre route, fait ses propres choix. Et dans cette liberté, il faut savoir composer avec la fatigue, les imprévus et les décisions de dernière minute.

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Victor le sais. Il est parti prudemment, gérant son effort, observant. Puis, quand le moment est venu, il a haussé le rythme, pris les devants, et mené la course jusqu’à un premier objectif critique : attraper le ferry à Bari (Italie), du 3 août à 23h, en direction de l’Albanie. Une course contre-la-montre s’est alors engagée. Il est arrivé à la minute près, aux côtés de Martin Moritz, tandis que ses poursuivants, Nicolas Chatelet et Christophe Strasser, étaient contraints d’attendre le lendemain.

Débarquement à Durrës, en Albanie. La course reprend. Victor creuse à nouveau l’écart jusqu’à une section gravel trop engagée. Victor hésite mais il décide finalement de poursuivre son plan. Faire Demi-tour, passer par l’asphalte et ne pas prendre de risques sur un parcours Gravel, certes plus court, mais trop risqué avec l’orage annoncé. Chaque carrefour oblige à la “bonne décision. Mais un autre obstacle se dresse. Victor est rattrapé par l’organisation, accusé à tort de bénéficier d’une aide extérieure. Sa place est en jeu, sera t’il disqualifié ? Mais l’affaire est close rapidement. Malgré le doute qui s’était invité, Victor reste lucide, calme et concentré.

Et comme si cela ne suffisait pas : le 6 août à 17h, tout bascule. Victor est stoppé. L’organisation Lost Dot lui interdit la traversée du Pont de l’Amitié. Il doit improviser et repenser sa fin de parcours. Il remonte vers Silistra, lui imposant une coupure de 7h avant de pouvoir prendre un ferry au petit matin. Pas de panique. Pas de colère. Juste la détermination silencieuse de celui qui sait que rien ne sera donné.

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Dans ces moments, la course cesse d’être un affrontement entre coureurs. Elle devient un face-à-face avec soi-même. Et c’est justement là que Victor Bosoni a construit sa victoire. Non pas dans la facilité, ni dans un plan sans faille, mais dans sa capacité à absorber les coups, à garder le cap, à transformer l’obstacle en énergie.

Aujourd’hui, ce 7 août à 12h40, après toutes ces heures en selle, Victor peut enfin célébrer. Non seulement une victoire sportive, mais une victoire morale, construite dans l’inattendu, dans le calme et la constance.

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Chez Cycles Méral, nous avons eu l’honneur d’accompagner Victor dans cette aventure hors norme. Nous sommes fiers d’avoir été à ses côtés, dans les moments de tension comme dans ceux de lumière, et de voir cette collaboration déjà riche se concrétiser par une victoire aussi pleine de sens.

Cette étape marque une étape majeure dans l’année exceptionnelle du duo Victor × Méral, mais l’histoire continue, puisque Victor s’élancera dans quelques jours sur les Badlands pour de nouveaux défis.

Victor Bosoni s’impose comme l’un des grands noms de l’ultra-distance. Cette Transcontinental Race N°11 restera celle où il n’a jamais cédé, posant les bases d’une légende en marche. Celui que l’on surnomme le Petit Prince de l’Ultra-Distance confirme son destin, à seulement 23 ans.